Si l’architecture
messine du XVIII° siècle ne peut être comparée à celle de sa voisine
nancéienne, elle offre cependant quelques beaux exemples de portes et
de porches où nous accueillent, au milieu de guirlandes et de coquilles,
un mascaron souriant ou grimaçant sculpté au linteau.
L’originalité de Metz réside dans
ces hautes impostes surplombant les portes d’entrées de maisons
dont elles constituent souvent la seule décoration.
Un motif d’entrelacs losangés avec
boutons de fleurs se retrouve sur chacune d’elle, marqué parfois
d’une guirlandes ou d’une coquille sous laquelle déborde un
mascaron.
Ce motif semble être exclusivement messin
car, au cours de nos voyages, nous ne l’avons trouvé nulle part
ailleurs. S’il est excessif de parler d’une " école
messine " on peut toutefois supposer qu’il est issu d’un
atelier local. Où celui-ci a t-il pu puiser son inspiration ? Un
élément de réponse tient peut-être dans ce fragment du chancel mérovingien
de Saint Pierre aux Nonains ?
© de toutes photos Josette & Raymond
Iss
